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Le concept de santé dans la pratique du tai chi chuan.

 



Lorsque l'on parle de santé dans le tai chi chuan on entend par là technique de prévention des maladies.


Les exercices physiques que nous pratiquons visent à harmoniser le flux de l'énergie et à maintenir la vitalité à son maximum.

D'abord nous commençons par rééduquer le corps du pratiquant (apprentissage d'un dos droit, maintenir la tête alignée, etc...), ce qui va influer sur sa façon de marcher, de se positionner dans l'espace dans toutes les situations.

Le travail fondamental se situe sur la colonne vertébrale et à travers cette zone sur le système nerveux central et les organes internes qui y sont fixés.

Une colonne et un corps souples sont pour la culture chinoise le symbole de la longévité.

C'est avant tout dans le tao chuan que l'on va approfondir cette idée. L'enchainement des mains est un puissant exercice d'endurance, type de pratique qui muscle le cœur et le protège des maladies cardio-vasculaires. Durant toute sa pratique nous devrons maintenir la colonne vertébrale et la tête droites et alignées, ce qui favorise la décontraction du système nerveux central et périphérique, l'idée de relaxation dans le mouvement aidant à la circulation des fluides dans le corps, tout en facilitant l'action des glandes hormonales.

La respiration, particulière à l'enchainement, nous permet de mieux absorber l'oxygène, ce qui aide le cerveau à mieux fonctionner (65 pour cent de l'oxygène absorbé va au cerveau). L'oxygène sert aussi aux cellules de notre corps (la respiration cellulaire), luttant ainsi contre leur dégénérescence.


Nous allons, par des mouvements qui s'étirent et se rétractent continuellement assouplir nos muscles ; le fait de monter et descendre avec le corps pendant l'exercice nous fait travailler,lui, le développement musculaire.

Le circuit lymphatique, qui a particulièrement besoin du mouvement pour être mobilisé, est stimulé par le fait d'arrondir les zones corporelles impliquées dans les ceintures (scapulaire, abdominale), ce que l'on trouve mentionné dans les textes classiques du tai chi sous l'appellation «arrondir l'entrejambe» par exemple.


En Asie, il n'y pas de dichotomie entre cerveau et corps comme en occident donc lorsque l'on parle de santé, on parle aussi de santé mentale.

Lors de la pratique, nous relâchons les tensions accumulées dans le corps, tensions très souvent présentes dans le dos le thorax et les muscles des hanches et du bassin. Ceci nous permet de défuser les émotions stockées dans notre corps, la fameuse cuirasse de Reich.

L'attitude mentale lors de l'exécution du tao chuan s'apparente à celle des pratiques méditatives assises, aidant ainsi à relâcher le cortex pré-frontal, siège de la gestion de nos émotions.

Le travail sur le centre de l'équilibre physique favorise une plus grande stabilité au mental.



On cherche dans la pratique du tai chi à reprendre le contrôle du fonctionnement de notre corps,et c'est dans la lutte contre les tensions mentales et physiques que nous l'exprimons.




Le travail à deux nous permet d'approfondir le travail physique et mental en isolant les parties du corps auxquelles nous allons nous intéresser .



Le tui shou nous apprend à nous ouvrir aux autres.

Il isole le travail des spirales dans le mouvement, ce qui va nous permettre d'aller toujours plus loin et plus profondément dans notre action sur le corps.

On pourrait parler ici d'un principe d'ouverture, nous nous ouvrons à l'autre et grâce à l'autre.

La pratique martiale rééduque l'agressivité .

Apprendre à lutter sans s'opposer, à utiliser un corps souple et non contracté dans l'action,nous oblige à une attitude mentale différente de l'expression de la violence extrême.

Le tai chi et ses techniques s'appliquent à la défense, il est beaucoup plus dur, voire impossible d'attaquer avec.


Peu à peu nous découvrons que pour nous défendre, il est plus utile d'être calme que d'être agressif.


D'un point de vue physique, l'aspect martial développe le travail en résistance (compléter par la pratique des armes), aidant ainsi à compléter le travail sur le cœur et rendant notre corps plus dynamique.



La pratique énergétique, elle, va s'intéresser aux fonctions internes de notre corps (systèmes hormonaux, immunitaire, organes internes, etc...), pour que tout notre être soit impliqué dans cette recherche, tout en renforçant la recherche méditative pour libérer l'esprit de ces tensions.



Ainsi, morceau par morceau, nous parcourons une voie qui nous mène vers la situation d'excellence qui nous permet d'exprimer pleinement tout nos potentiels.



La description de notre pratique de santé ne serait pas complète si on ne mentionnait pas l'attention portée aux muscles profonds et au squelette et à son alignement dans le mouvement.


Une fois intégré le développement des muscles dynamiques, l'attention va se porter sur les muscles gravitaires puis sur le squelette.

En aidant les muscles gravitaires à équilibrer les tensions, on va aider notre corps à lutter contre la gravité en dépensant moins d'énergie. L'alignement du squelette sert aussi à cela. De plus, c'est la moelle osseuse qui produit les plaquettes sanguines. Notre action physique sur le corps va ainsi de l'externe au plus interne.



Un esprit stable dans un corps au maximum de ses fonctionnalités, voilà l'idéal de santé dans notre pratique

le concept de santé dans la prartique du tai chi
© 2013